Ouvrir des perspectives : penser la sobriété comme une démarche globale de santé cérébrale
Ce que révèlent les connaissances sur les transformations cérébrales liées à l’alcoolisme chronique, c’est que l’addiction n’est pas qu’une affaire de choix ou de comportement, mais de santé. Prendre soin de son cerveau, c’est agir sur ses capacités de mémoire, de relation, de plaisir et d’apaisement. Si la réparation totale n’est pas toujours possible, la prévention et la prise en charge permettent d’améliorer significativement la qualité de vie, les relations et la confiance en soi.
L’espoir réside dans la capacité du cerveau à s’adapter, le soutien des proches et des professionnels, et une meilleure information pour tous. La sobriété peut alors être comprise comme une démarche de préservation, de reconstruction et d’autonomie – pour le cerveau, mais aussi pour la personne dans toute sa singularité.
- Pour aller plus loin : Consulter les ressources de l’INSERM, NIDA, NIAAA, NHS, et le site Alcool Info Service pour des articles à jour et des outils de soutien.
SOURCES : INSERM, NIDA, NIAAA, Frontiers in Neuroanatomy, Lancet Digital Health, Oscar-Berman & Marinkovic, De Bellis et al., NHS, Alcohol and Alcoholism, International Journal of Neuropsychopharmacology, ANPA.